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  • : 3 sacrés numéros
  • : Nous avons decide de realiser un tour du monde sans avion. La premiere partie est en cours, nous devons rejoindre l'Australie en moins d'un an. Bonne lecture.
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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 12:35

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Bienvenu en France, mosaïques, beaucoup de transpiration et initiation au Raki par notre Baba.

L'administration française est magique, nous avions besoin d'un document de référence provenant du consulat pour pouvoir demander notre visa pour l'Inde. Malheureusement le ministère des affaires étrangères a décidé d'interdire la délivrance de ce type de document. L'administration française nous a donc proposé un document à présenter à l'Inde stipulant qu'ils ne sont pas à même de fournir ce genre de papier et bien sûr ce document est écrit en Français. Si on ajoute à cela tous les e-mails que l'on a pu envoyer aux différents consulats français pour des demande diverses, on peut réellement conclure qu'il y a encore beaucoup de travail à réaliser par les services publiques français à l'étranger.

Après ce petit moment de frustration nous avons eu la chance de visiter Sainte Sophie, l'ancienne basilique de Constantinople transformée en mosquée puis en musée. La première chose qui saute aux yeux est la taille de l'édifice, la coupole centrale, haute de presque 60 mètres, domine tout l'espace, et les visiteurs ne peuvent que se sentir très petits face à l'immensité de la nef et des pièces adjacentes . Des mosaïques de style Byzantin représentant différents symboles de la chrétienté, le jugement dernier, la vierge et l'enfant..., ornent la plupart des murs et coupoles du bâtiment.

Pour finir la journée nous avons décidé de nous laver un petit peu, non pas que nous étions crasseux mais pour découvrir de vrais bains trucs. Voici donc un petit aperçu d'un lieu de lavage collectif :-).

Une première salle permettait de se restaurer, boire un verre de thé ou fumer un narguilé. Nous sommes entrés chacun dans nos salons respectifs pour nous dévêtir. Une fois sortis de là, une serviette traditionnelle nouée autour de la taille (qui ressemblait largement à un torchon de grand-mère :-)) et nos sandales aux pieds nous nous sommes dirigés vers une petite porte en bois de la taille d'un homme moyen.

Passer la porte nous a fait entré dans un lieu presque religieux, fait de plaques de marbres bleues et grises, froides à première vue et d'un hôtel central qui aurait pu être un lieu de sacrifice ancestral. Sous la grande coupole les claques et les bruits des semelles en bois résonnaient. Nous nous sommes dirigés vers la salle chaude, première étape dans notre initiation à l'hygiène turque. Le marbre brulant a eu finalement raison de nos doux postérieurs et nous nous sommes décidés, après une vingtaine de minutes à suer toute l'eau de nos corps, à rejoindre les lavabos en marbres pour nous savonner et nous rincer.

Nous n'avions malheureusement/heureusement pas pris d'assistant pour nous laver et nous masser. Très loin d'une plantureuse masseuse, les assistants au lavage ont une pilosité forte qui s'est très bien développée sur leur ventre bedonnant. Nous n'avons donc eu que très peu de regrets et nous nous sommes lavés seuls.

Une fois sortis de là, détendus et propres, nous sommes rentrés à l'hôtel et avons pris la direction d'un restaurant avec quelques routardes rencontrées dans le salon. Au restaurant nous avons pu rencontrer notre nouveau « Baba » (qui veut dire grand-père en Turc), ivre il nous a traité comme ses enfants et nous a initié au Raki. Le Raki, très proche du Pastis, se boit avec deux verres. Un verre rempli d'eau et un verre plus petit contenant un mélange de Raki et d'eau. D'après notre « Baba », boire une gorgée d'eau, puis une gorgée de Raki et enfin une autre gorgée d'eau, ne vous fera jamais aucun mal. Vu son état il avait peut être oublié les verres d'eau avant notre arrivée.

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 13:52

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Offrez lui un GPS !, nos amis les chats et un peu de randonnée.

Réveil brutal le matin, tout le dortoir avait déjà déménagé, étions nous en retard pour notre visite au consulat du Pakistan ? Finalement non, nous nous sommes réveillés presque en avance pour une fois.

Petit déjeuner façon grand bleu, les dauphins nous attendaient dans la baie pour nous saluer, il ne manquait plus que la musique d'Éric Serra pour revivre le film :-)

Une heure après, perdus au milieu du quartier des affaires à quelques kilomètres du centre historique, nous nous étions mis en tête de trouver le consulat pakistanais. Bien sûr comme le reste de notre voyage, notre préparation avait été à la hauteur : pas de plan, une vague idée du quartier, cela dit nous avions quand même fait l'effort de noter le nom de la rue. Après avoir un peu tourné nous avons opté pour le Taxi, mais dans cette ville immense où le nombre de rues est quasiment égal au nombre d'habitants, les chauffeurs de Taxis ne sont pas d'une grande aide. Après une course d'une demi heure nous avons enfin trouvé la villa du consulat, à deux pas de notre point départ. Il faut dire que la géographie du lieu ne faisait pas penser à une grande ville, le quartier était un ensemble de collines résidentielles où quelques nababs avaient élu leur domicile dans de fabuleuses demeures. Toute cette aventure pour finalement apprendre que le Pakistan ne délivre pas de visa aux voyageurs de passage en Turquie et qu'il faudra attendre d'être à Téhéran pour enfin espérer recevoir ce tampon de misère.

Après nous être trompé de bus pour revenir, nous nous sommes retrouvés à deux pas du deuxième pont traversant le Bosphore au nord de la ville. Cette erreur fût finalement une bonne chose, car ce que nous avons découvert en sortant du bus nous a subjugué. Nous étions en haut d'une colline qui dominait le Bosphore, à notre gauche un magnifique pont suspendu, à notre droite un rocher sur lequel un campus à l'américaine et en fasse l'Asie avec à son pied le tumultueux Bosphore.

Le déjeuner nous a ramené quelques années en arrière, car parce que le cadre était magnifique et que les repas étudiants sont toujours moins chers, nous avons fait halte à l'université de Bogazici, sur les hauteurs de la ville à deux pas du pont du Sultan Mehmet le conquérant.

Après le repas, nous avons pris la route du sud et tenté en vain de rester sur les collines. Finalement au bout d'une longue descente au milieu de villas hautement protégées nous nous sommes retrouvés sur les quais du Bosphore dans peut-être un des quartiers les plus chic de la ville. La promenade en front de mer n'est qu'une succession d'hôtels et de restaurants très haut de gamme et de superclubs où la jeunesse dorée stambouliote vient se divertir les soirs d'été (la plupart des clubs sont ouverts sur la mer et ne possèdent que très peu de toits et encore moins de murs).

De retour dans le centre nous avons pris la direction des hauteurs du quartier de Beyoglu pour rejoindre le 360, un des bars les plus renommé de la ville qui est célèbre pour la vue qu'il offre sur la ville. On n'a pu que confirmer cela, celui-ci porte très bien son nom car où que l'on regarde la vue est à tomber par terre.

En fin de journée, nous sommes retournés à la case départ avec nos jambes bien lourdes. Des étudiants hollandais en médecine fêtaient leur « Dirty Disney » dans un bar à coté de l'hôtel, nous leur avons tenu compagnie un petit temps puis nous sommes effondrés dans nos lits respectifs, morts de fatigue.

Petit aparté.

Petits, gros, miaulant, ronronnant, à poils longs ou ras, de partout des chats attendent un morceau de Kebab ou une caresse. Istanbul est la ville aux chats, où que vous soyez votre regard finira toujours sa course sur une de ces petites boules de poils.

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 20:34

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Grand prix d'Istanbul, des mosquées et enfin la baie.

 

Nous avons découvert un des problèmes de la ville dès le passage de ses portes. 16 millions de personnes vivent dans un ensemble de collines, de bras de mer et de rue étroites et aucun ne souhaite laisser sa voiture au profit des transports en communs qui, pour les excuser, ne sont pas forcement à la mesure de la ville. La théorie de l'évolution de Darwin est une fois de plus vérifiée car nous pouvons constater que l'homo-stambouliote a développé de nouvelles fonctions pour s'adapter à son environnement : le slalom et l'utilisation excessive du klaxon.

Nous avons donc dû également nous adapter à ce nouvel environnement hostile, et avec beaucoup de chance avons pu rejoindre notre hôtel sans accrochage. 

Première constatation la vue sur le toit de notre auberge, l'Hostel Orient pour faire un peu de pub, est extraordinaire, d'un coté le flanc supérieur de la colline avec une vue sur la Mosquée Bleue et sur Haya Sofia et de l'autre la fin de la mer de Marmara et le début du Bosphore, de l'autre coté l'Asie, notre prochaine destination, la suite de notre voyage... Tout de suite l'ambiance est magique, même irréelle, ben que envahie par des touristes et une grande majorité de Français, la ville nous fait sentir que nous sommes arrivés aux portes de quelque chose de nouveau.

Débarrassés de nos bagages nous avons filé directement vers les deux fameuses mosquées de la ville, Sainte Sophie étant fermée nous sommes entrés dans la mosquée bleue. Pieds nus de rigueur, nous avons pu nous délecter de la beauté du lieu, sans pour autant laisser notre odorat de coté, quel plaisir sensoriel :-). 

Après la visite de la citerne basilique, une ancienne réserve d'eau romaine qui vaut vraiment le détour, nous avons pris la route du grand bazar. Rien d'exceptionnel, le lieu est rempli de touristes et les marchands ne vendent quasiment plus que des copies de marques textiles. Cependant en redescendant vers les quais nous avons pu faire une halte au marché aux épices. Une pure merveille pour les narines et les yeux (les épices sont savamment disposés et même parfois « sculptés »). 

Le meilleur moment pour visiter Sultanhammet est le couché du soleil, les touristes sont rentrés ou au restaurant. La lumière rouge met en valeur la façade en partie ocre de Sainte-Sophie, les ombres sont plus grandes et cela crée une nouvelle perspective sur les différents dômes des bâtiments. La ville devient secrète, mystérieuse, nous avons presque l'impression de revenir en arrière au temps de la grande Constantinople.

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 16:52

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Fini la communauté européenne, Asie nous voici....

 

Après un réveil un peu dur, nous avons déjeuné avec Ivo, avant de prendre la route. La frontière Turque se trouvait non loin, à une centaine de kilomètres de là. Nous étions assez confiant malgré les quelques papiers officiels qu'il nous manquait. En effet, outre la carte grise qui se trouvait toujours en Roumanie (pas de chance, elle était arrivée 2 jours après notre départ de Bucarest), nous n'avions pas la carte verte pour l'assurance qui se trouvait à Lyon, ni le carnet de passage en douane qui était en cours d'édition à Paris. Mais positif et brave nous voilà parti, la Turquie c'est presque l'Europe, non ?! :-)

Le poste frontière est assez conséquent et la file interminable de camions sur les derniers kilomètres laissait présager une longue attente. Nous avons pris bien entendu la file réservées aux voitures, mais là aussi tout était bloqué et lent...

Tout d'abord un premier contrôle coté Bulgare, avec une simple vérification de nos identités. Puis juste après, un petit poste Turque avec un garde qui parlait à moitié en français, tout aimable, il nous a dit que tout était ok et nous a ouvert la barrière. Fou de joie, nous commencions déjà à rigoler sur la facilité pour entrer en Turquie, mais quelle ne fut pas notre surprise, lorsqu'après le virage à droite suivant, nous sommes arrivés sur un immense entonnoir inversé qui ferait pâlir la plus grande gare de péage d'autoroute en France.

Tout de suite un peu moins confiant, nous prenions place dans la file. A la seconde « cabane », le douanier nous demandait la carte verte que nous n'avions bien entendu pas. Nous laissions donc la voiture sur le coté afin de retourner sur nos pas, chercher la dite assurance spéciale ou carte verte. Second passage devant notre ami et c'était le papier temporaire d'immatriculation qui ne passait pas... Le douanier ne parlant pas anglais, nous changions d'interlocuteur et avions maintenant affaire au chef du poste de contrôle. Celui-ci nous montrait, un peu désolé, qu'il était écrit en tout petit en bas du certificat provisoire d'immatriculation, que ce papier ne pouvait en aucun cas servir à une « registration » en dehors de la France. Autre mauvaise nouvelle, aucune voiture de plus de 20 ans n'était autorisée à circuler en Turquie (le 3ème numéro a 26 ans...). Nous blanchissions au fil des minutes qui s'écoulaient. Fort heureusement, le chef, très sympathique, nous fit rentrer dans sa « guitoune » et après 2 minutes passées à discuter, il nous laissa partir sans rien de plus. Du coup nous avons même évité la fouille de la voiture ! Une fois encore, nos amis douaniers sont plutôt sympa avec nous, pourvu que cela dure !!!

« Welcome to Turkey », cela sera la phrase du jour.



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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 16:47

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Jack Daniel's, gros bras et traditions.

Arrivés à Plovdiv la ville natale de notre hôte nous avons visité le centre historique. Le centre ville de cette cité a été correctement conservé et des vestiges romains sont encore visibles dans un théâtre de très bonne taille. Nous avons ensuite pris place en terrasse d'un café le long de la rue piétonne principale, coutume incontournable de Plovdiv. Car le taux de chômage est des plus hau.. :-)

Nous avons ensuite diné au Rakia, une gnôle bulgare dans un restaurant traditionnel avec quelques amis d'Ivo, Radul, Sophie, Stephan... La salade et même les plats principaux se mangent en dégustant des verres de Rakia ou de Tanator. Même si cela paraît étrange de manger en buvant de la gnôle ou du yaourt, il faut avouer que cela passe tout seul et puis les effets de l'alcool sont canalisés par la nourriture. L'ambiance du restaurant était très festive et les plats étaient entrecoupés et accompagnés de musiques et danses folkloriques auxquelles prenaient part beaucoup de convives.

A notre arrivée en boite de nuit nous avons dû attendre les gros bras pour que le DJ commence à lancer la musique folklorique et que les joueurs de caisses claires débarquent. Le pouvoir s'affiche facilement et se mesure au tour de bras en Bulgarie, d'après les dires de nos accompagnateurs, la mafia a cleané ses activités et a investi dans le tourisme et dans la vie nocturne (production d'artiste de musique folklorique, boite de nuit, restaurant, hôtel...).

Tout est à vendre en discothèque et les billets sont le premier langage bien avant le langage corporel. Si l'on souhaite une danseuse à notre table il suffit de choisir une des gogos qui se trémoussent sur le podium pour que celle-ci finisse son show à notre table. Idem pour les joueurs de caisses claires et il doit également être possible d'acheter d'autres types de services. La clientèle est composée de « gros bras », et gros dans ma phrase est bien un euphémisme, de petites poupées qui semblent servir de vitrine aux molosses et enfin nous. Par principe ces demoiselles ne dépensent rien et se font tout offrir par les hommes qui les entourent, comme on nous l'a assez dit il faut assurer ici pour plaire, notre budget tour du monde n'a malheureusement pas fait de nous des playboy. De toute façon notre état d'esprit n'était pas à ca. En effet, nous avons rejoint d'autres amis d'Ivo ainsi que sa sœur dont on célébrait l'anniversaire. Nous avions ainsi « nos femmes » avec nous et avons passé un très bon moment avec toutes ces personnes, contrairement à nos amis musclor qui n'ont eu pour seule activité de la nuit, que de fumer leurs cigares, avachis dans les canapés.

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 18:39

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Le départ de Pleven fût particulièrement émouvant car nos hôtes nous ont quittés les larmes aux yeux. Voici encore un exemple que le couchsurfing est la meilleure façon de voyager.

Arrivés à Sofia, et après un petit tour en ville (nous nous sommes perdu en recherchant le lieu où travaille notre guide pour le week-end) nous avons rejoins notre ami Ivo en face de la statue de Sofia en plein centre ville.

Après un dîner chez Happy, une institution dans ce pays, nous avons connu notre premier problème mécanique. La voiture était garée au parking de l'hôtel Sheraton et a refusé de démarrer, peut être a-t-elle souhaité faire un pied de nez au luxe qui l'entourait. Nous avons donc assurer le spectacle en poussant la voiture pour qu'elle démarre devant le hall d'entrée. La fumée a peut être un peu gêné les résidents, mais ça a été un bon moment de rigolade pour nous.

Nous avons vu deux des facettes de la nuit à Sofia le soir même. Une face très européenne avec un bar fashion digne des clubs londoniens et une boite de nuit tout aussi luxueuse mais qui ne propose qu'une playlist de musique traditionnelle. La clientèle dans la seconde boîte n'était composée que de molosses patibulaires et de petites poupées. Les quelques Bulgares avec lesquels nous avons pu échanger se sont empressés de nous dire que les clients de ce type de boîte ne représentent pas correctement le pays et ses citoyens. Il semblerait que la musique traditionnelle ne soit écoutée que par leurs personnes « non éduquées ». Nous n'avons cependant pas pu confirmer cela en discutant avec ces dites personnes car très peu parlent Anglais et notre niveau en Bulgare est très très faible. :-)

La soirée s'est finie avec un petit toast de caviar rose venant directement de Russie. Cette journée ne doit pas représenter notre tour du monde dans son ensemble, sinon celui-ci risque de ne durer qu'un seul mois. Pour autant, il nous reste à espérer que l'accueil qui nous sera réservé par la suite sera à la hauteur de notre cher Ivo.

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 15:12

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Seules quelques heures de routes nous ont permis de rejoindre Pleven au Sud-ouest de Ruse. La route est en bon état sur cette portion et les paysages sont sympas.

Vesela, nous attendait sur la place centrale de la ville, ses indications un peu sommaires (« en bas du bâtiment rouge avec une horloge ») nous ont quand même suffis pour la retrouver et en plus à l’heure mes amis ! Après une petite visite du parc qui est perché sur une des collines de la ville, nous avons eu l’occasion de boire un verre en terrasse car nous avions enfin réussi à trouver le soleil.

Une fois chez elle nous avons dégusté un plat typique préparé par, aux dires de son ex copain, la meilleure cuisinière du pays. Ce plat typique des montagnes bulgares est fait à base d’haricots cultivés sur les versant des dites montagnes, de poivrons, d’épices… et est accompagné d’une salade de concombres.

Après avoir discuté musique au cours du repas nous avons ensuite tenté de trouver un bar avec de la musique live en centre ville, mais manque de bol, nous étions un jeudi soir et la ville était plutôt morte. Nous avons tout de même parlé musique et cinéma (nos deux hôtes sont les propriétaires d’une librairie, et cela va de soi, fans de musique, lecture et cinéma) dans un art café logé au dernier étage du théâtre de la ville. Nous avons ensuite fini la soirée dans un club du centre, très sympa mais un peu vide.

Venir l’été dans cette ville doit être fabuleux, le centre a été dessiné pour accueillir correctement les touristes et les rues piétonnes sont toutes remplies de terrasses, nous sommes arrivés trop tôt pour profiter de tout cela :-).

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 22:17

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Dans la matinée, visite de la Casa Popoli, le chef d’œuvre des Chaocesku. 2,5 km de marche à travers les plus grandes pièces du palais. Une page va suivre pour expliquer en détails ce que l’on peut voir lors de ce type de visite.

Suite aux conseils de Christian, notre ami du bar à Chicha, nous avons fait un petit détour pour visiter la magnifique ville de Calarasi. Cette ville représente parfaitement les dommages que le communisme a pu avoir sur l’environnement et sur l’architecture des villes. L’entrée est grandiose, une immense usine métallurgique en ruine vous accueille, pour autant elle devrait disparaître sous peu (vendue petit à petit en pièces détachées par les locaux).

Cela dit, cette petite visite nous a permis d’utiliser un nouveau moyen de locomotion : le bac fluvial. En effet, nous avons fait une petite balade sur la Danube avec la voiture pour rejoindre la Bulgarie.

La frontière est digne de son homologue Americano-Méxicaine, des murs de grillages et barbelés sombres et hostiles tout au long de la frontière terrestre et un Danube digne d’un Rio Grande. Le troisième sacré numéro n’ayant pas encore son passeport (carte grise), le passage en douane a été un peu plus long que d’habitude (« this is Xerox, no official paperrrr »), le temps que nos gentils douaniers appellent Interpole ou autre base de données de voitures volées, pour confirmer nos dires.

Une fois en Bulgarie nous avons eu l’agréable surprise de découvrir qu’aucune station service n’acceptait les cartes bleues, et étant sur la réserve, nous avons eu quelques sueurs. Dieu merci, notre graal (un Bancomat) nous est apparu après 100 km de route.

Arrivés à Ruse, Yann nous trouve un hôtel qui convient à ses attentes (club de strip en sous-sol, routiers dans tous les recoins et un ami fidèle (un Tunisien immigré en Bulgarie depuis 8 ans et fan du footballeur Nancéen Hadji) qui nous a avancé la chambre et expliqué les mœurs et coutumes du pays.

Petit moment de joie. Dîner dans un petit bouiboui au bord de la route avec une carte exclusivement écrite en cyrillique. Nos choix à l’aveugle nous ont amplement satisfaits.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 21:39

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Après cette folle journée de route, nous pouvions enfin nous « reposer » un peu, tout en sachant que nous allions rester quelques jours sur place. Nos hôtes, Arina, la roumaine et Nicolas le corse d’adoption parisienne, nous ont accueillis à bras ouvert malgré notre arrivée tardive.

La grasse matinée du lendemain nous a permis de récupérer, même si Alexis se plaignait dès le réveil d’un mal de dos atroce, normal il n’est pas habitué aux voitures françaises. :-).

Nous avions rendez vous à 15h30 au Hard Rock Café de Bucarest afin de déjeuner avec des amis d’Arina, et à partir de ce moment les rencontres s’enchainèrent au rythme des différents endroits dans lesquels nous sommes passés, et des différents verres que nous avons déquillés.

En quelques mots les personnalités les plus marquantes du séjour :

Dragosh (à droite sur la photo).

Ce fan inconditionnel de chevaux blancs et de cheveux au vent nous a fait passer de bons moments grâce à ses imitations (à la française) pfff.

Très sensible à la Palinka (http://fr.wikipedia.org/wiki/Palinka), il s’est porté absent les quelques jours qui ont suivi notre petite soirée. Encore une fois notre entraînement d’élite dans notre camp du Luxembourg nous a servi.

Rasvan.

Acteur roumain, grand amateur de vins, nous a fait faire un tour du pays en quelques verres. Grand homme à femmes, avec son agence de plus de 1000 mannequins dont les quelques photos qu’il nous a laissé entrevoir ont eu pour effet de mettre en émoi, pour au moins 24h, notre Yann national :-).

Christian, Anna-Maria, Arina…, tout cela pour dire, que ce que nous retiendrons de Bucarest c’est surtout les personnes que l’on a pu y rencontrer.

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 13:51

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Ou autrement appelée, La Putain de longue journée!!!.

Celle-ci a débuté bien tôt pour Yann qui a eu des problèmes de sommeil et qui pour une fois peut se vanter d'avoir eu une nuit en stéréo, un peu de luxe ça ne fait pas de mal. Il faut dire que dans notre chambre à l’auberge, nous avions le plus gros ronfleur qu’il nous a été donné de rencontrer à ce jour. Toute l’auberge a été dérangée par cet homme qui, il est vrai, ne ronflait pas mais hurlait dans son sommeil. Comment Yann va pouvoir gérer l'appel à la prière à 5 du mat' avec son sommeil si léger :).

Et c’est ainsi que débuta cette longue longue journée…. Après une bonne centaine de kilomètres, nous voici à la frontière Roumaine, frontière de l’espace Schengen. Nous nous attendons donc potentiellement à quelques questions de la part des douaniers.

Fait est dit, les 5 voitures italiennes, autrichiennes, roumaines et allemandes devant nous passent sans aucun problème. C’est à notre tour… nous tendons nos passeports au garde. Il nous demande la raison de notre présence. Nous lui répondons simplement que nous venons visiter un ami à Bucarest. Ca ne prend pas, nous sommes priés d’ouvrir le coffre. D’autres douaniers sortent de la baraque. Le premier nous  demande ce que signifie « Lorraine » sur la plaque. Le second en fouillant le coffre, tombe sur l’ardoise sur laquelle nous mettons chaque jour la ville et la date que nous prenons en photo. Nous lui expliquons… cette fois ci ils rigolent tous et nous rendent nos passeports en nous souhaitant bon voyage.

A ce moment nous n’étions pas au bout de nos peines. Ils nous restaient 650km pour rejoindre Bucarest. Nous traversons alors toute la Roumanie « profonde » et rurale. La route est plutôt bonne pour le moment. Nous passons par d’innombrables petits villages à la  mode western (traversée par Main Street), toutes les maisons longeant la route. Les papis/mamies sont assis sur des bancs en face de leur maisons et regardent stoïques les voitures et camions passant par là. Nous tentons quelques saluts mais aucunes réponses…

Alexis, le roi de la route nous a proposé un raccourci, qui comme on peut l’imaginer nous a rallongé  de quelques heures et kilomètres, avec des passages très atypiques en montagne à plus de 1000 mètres. Les 200 derniers kilomètres ont été un calvaire car la nuit et les routes qui, gardons le pour nous, auraient rendu les Poilus jaloux tant les tranchées étaient profondes, ont eu raison de notre épuisement routier.

Le stress de voir Alexis conduire dans le noir a permis à son passager de rester éveillé dans un état de choc post opération :), de plus ce salaud de conducteur n’a pas voulu avoir confiance en la direction que son copilote lui donnait pour rejoindre la propriété de nos hôtes. Après ces 14 heures de route nous sommes enfin arrivés à notre point de chute en Roumanie. Ouf !! Plus jamais ça, nous venions d’apprendre notre première leçon, pas plus de 500 bornes en une journée, pas de conduite la nuit, et ne jamais au grand jamais suivre les conseils du roi du raccourci :).

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