Nous trainons à notre hôtel ce matin vu que notre avion ne décolle qu’à 16h. En effet, une fois de plus je dois prendre un vol non prévu, le budget en prend un coup…. Lorsque l’on franchit la frontière terrestre Thaïlandaise comme dans mon cas, on ne bénéficie que de 15 jours de visa. Par la voie aérienne c’est le double, allez comprendre… Tout jure est il que j’ai besoin de 20 jours pour faire toutes les îles du Sud de la Thaïlande et aller ensuite en Malaisie, je dois donc revenir par avion en Thaïlande. La sœur de Joao vie à Singapour en échange étudiant, il m’a donc proposé de l’accompagner la voir, cela nous permettra de faire un break dans notre tour de la Thaïlande, visiter Singapour et bénéficier d’un hébergement gratuit !
Le timing est un peu serré pour nous ce soir. Nous arrivons à 20h30 à Singapour et sa sœur nous a pris de tickets pour aller fêter la fin de leurs examens dans un bus à toit ouvert qui se trimballe en ville et dont le départ est à 22h… Autant dire que même si Singapour n’est pas grand, cela va être tendu. La police et douane Singapourienne a décidé de nous rendre la tâche encore plus difficile. En effet, le pays est très fermé et fait attention à tout objet pouvant être importé illégalement ou involontairement. Tous les occidentaux passent donc leurs sacs au rayon avant de sortir. Forcément le douanier me demande si je n’ai rien à déclarer lors du passage de mon sac. Confiant je réponds par non… Malheureux, j’ai oublié les douilles de fusil à pompe, AK47 et M16 que j’avais gardé en souvenir depuis le Cambodge. Et bien entendu, c’est un « crime » d’apporter ce genre d’objet à Singapour !! Je suis donc emmené à la police de l’aéroport pour un léger interrogatoire. Je repars avec un avertissement qui me verra aller en prison si je commets une seule autre infraction, quelle quelle soit, à Singapour ! Sympa l’arrivée ! Pas le temps de réfléchir, nous devons nous dépêcher et décidons de prendre un taxi Mercédès privé qui nous coutera la moitié d’un bras mais nous permettra d’arriver un petit peu en retard mais juste à temps pour déposer nos sacs à l’appartement et monter dans le bus. Vous vous doutez bien que dans un bus à toit ouvert ou les gens boivent, il se passe indéniablement des accidents. Après 1h30, un des étudiants se mange un panneau de signalisation dans le front. Heureusement celui-ci est mobile et même si le pauvre a la tête en sang, il n’est pas décapité. Nous finissons la soirée dans la boite la plus huppé de la ville, au 74ème d’un hôtel de luxe avec vue panoramique sur toute la cité…
