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  • : 3 sacrés numéros
  • : Nous avons decide de realiser un tour du monde sans avion. La premiere partie est en cours, nous devons rejoindre l'Australie en moins d'un an. Bonne lecture.
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Nombre de kilomètres parcourus : 42 500

Nombre de fois malade : Yann 1 - 1 Alexis

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Yann :
Alexis :
28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 09:00

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Veille de notre départ pour l'Inde ! Il était temps, car nous commencions à saturer de cette ville. Non pas que les gens ou l'atmosphère y était mauvaise, mais après 10 jours passés ici, il n'y avait plus grand chose à faire de nouveau pour des touristes tels que nous. Et puis nous étions avides de nouvelles aventures !!

Alexis petit-déjeunait depuis plusieurs jours avec un Anglo-Australien avec qui il avait sympathisé. La bande des 3 devint alors la bande des 4, et nous proposions à nos amis de les emmener visiter le nord de la ville, que nous avions découvert les jours précédents. Tout d'abord Darband, le quartier des restaurants et bars à Chicha installés dans la montagne. Nous en avons profité pour déguster notre dernière Chicha Iranienne, assis dans un canapé au beau milieu du torrent dévalant la montagne. Nous sommes ensuite allés admirer la vue depuis le « toit de Téhéran ». Nos amis étaient subjugués.

De retour à l'hôtel, Tom le Londonien nous quittait pour prendre son train à destination d'Istanbul, sans avoir oublié, au préalable, de donner une série de conseils à Alexis au sujet de l'Australie. Puis ce fut au tour de Loris de s'en aller prendre son vol retour pour Paris. Nous étions à nouveau tous les deux, pour une journée encore...

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 08:59

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Tous nos papiers étant en ordre, plus besoin de courir à droite ou à gauche, nous avons profité de cette journée pour nous relaxer et ne rien faire. Il n'y a pas à dire, voyageur est un « métier » fatiguant au quotidien :-)

Loris, notre nouvel ami français donna à Yann un cours de guitare, tandis qu'Alexis préparait un peu l'arrivée en Inde. Ce ne fut qu'en fin d'après midi que nous nous sommes décidés à bouger un peu. Nous avons rejoins Mohammed Reza à son travail, l'occasion pour Alexis de tester la qualité du matériel vendu par notre ami, un lit masseur. A en juger par son sourire après les quelques minutes de massage, le test fut concluant.

Nous avons ensuite pris la direction d'un hôtel 3 Étoiles perchés sur les hauteurs de la ville, afin de prendre un thé. Le cadre était idyllique, une grande cours ouverte avec en son centre un jardin aménagé. Tout autour, une multitude de canapés, glissés dans des renfoncements privatifs où les clients pouvaient fumer une Chicha et boire le thé à l'abri des regards indiscrets. La « rivière » qui entourait le jardin détendait encore plus l'atmosphère. Nos amis nous ont quitté et c'est à trois que nous avons continué la soirée.

La nuit tombée, nous avons demandé à notre taxi de nous déposer à quelques kilomètres de notre hôtel afin de finir à pied. Le quartier était très animé en journée, pourtant, à Téhéran, à partir de 9h du soir, toutes les boutiques ferment leurs rideaux, les gens rentrent chez eux, laissant place à des rues larges, vides et très peu éclairées. Pour autant, nous n'étions pas seuls. En effet une tripoté de rats profitent de la nuit pour sortir des égouts et faire leurs « courses » dans les poubelles de la ville. La présence humaine ne les dérange aucunement et c'est donc avec ses nouveaux compagnons que nous finirent notre marche nocturne.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 08:58

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Le consul ou vice-consul, nous ne connaissons pas son grade, était fort sympathique. Un petit Indien rigolo qui avait vécu en Belgique et qui connaissait le Luxembourg. L'interview a été bouclée en 10 mins, et les visas seront prêt en fin de journée. Toute notre attente n'avait servi à rien, notre dossier n'a finalement avancé qu'aujourd'hui, nous aurions pu faire tout cela le premier jour et nous aurions notre visa depuis 1 semaine. D'après des voyageurs habitués de l'Inde, il faut absolument être intarissable dans les administrations et pousser tout le monde pour que les dossiers avancent. Nous le saurons pour la prochaine fois.

A 17h nous avons récupéré nos passeports avec le visa tant attendu à l'intérieur, ouf c'est enfin fini, dans 3 jours nous pourrons prendre notre avion sans soucis.

Nous avons rencontré Mohamed Reza dans le bus retour d'Ispahan et nous avons décidé de l'appeler pour passer la soirée avec lui. Il nous a donné rendez-vous au nord de la ville, aux pieds des montagnes, à un endroit appelé « le toit de Téhéran ». Un policier nous a aidé à arrêter un bus et nous avons remonté toute l'Avenue Valisar, la plus longue de la ville, plus de 20 km du Sud au Nord. Un taxi nous a ensuite conduit jusque au point de rendez-vous.

Le ciel était dégagé, et la vue s'étendait jusqu'à l'extrême limite de la ville, peut être à 30 km de l'endroit où nous nous trouvions. Téhéran est une Los Angeles de l'Est coincée au milieu d'un désert et de montagnes.

Nous avons fini la soirée à visiter les différentes rues du Nord de la ville. Ce quartier est fort différent de celui du Sud où nous logeons comme nous avons pu l'expliquer dans un précédent article. L'atmosphère est plus aseptisée, et nous avons finalement regretté nos rues encombrées, le bruit et les garagistes qui ont adopté le quartier de notre hôtel.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 08:56

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Le métro à Téhéran c'est génial, des kilomètres de lignes qui vous permettent de passer un moment au frais, parfois même au congélateur, et qui dans notre cas nous permet chaque jour de rejoindre l'ambassade d'Inde en direct depuis notre hôtel. Aujourd'hui encore nous nous retrouvons debout, au milieu d'un wagon bondé de voyageurs en route pour leurs lieux de travail. Les costardscravates ne sont pas lois, les jeunes sont en jeans et tee-shirts, les femmes en manteaux et tchadors, et les vieux en pantalons de toile et chemise. Chaque génération et chaque sexe a son propre style, nous aimerions aussi apporter notre touche personnelle au tableau et porter un bermuda et des tongs mais malheureusement cela nous est strictement interdit.

Une fois sortis à l'extérieur, l'air devient très vite étouffant. Bien qu'il soit 9h du matin, le soleil brule déjà notre peau et il suffit d'une heure pour avoir une grave insolation et passer le reste de la journée au lit. Devant l'ambassade il y a foule, la vieille c'était férié, il y a donc logiquement deux fois plus de monde. Nous ne pouvons même pas franchir les grilles, la masse humaine est trop compacte, on reviendra plus tard.

Le quartier environnant n'offre pas beaucoup d'activités, aucun parc, aucun magasin, nous trouvons difficilement un vendeur de jus. Les jus de fruits frais sont un vrai régal à Téhéran, parmi les spécialités on peut trouver du jus de carottes, du jus de melons ou du jus de mures.

1heure après nous repassons devant l'ambassade et nous abandonnons définitivement pour la matinée, rien n'a bougé, c'est incroyable. Nous reviendrons en fin d'après-midi.

Alexis rentre à l'hôtel et Yann prend la direction du sud. Le quartier qui se trouve entre l'ambassade d'Inde et l'avenue Azadi est un quartier de bureaux et de résidences. Un petit parc nommé le jardin de Téhéran permet de se relaxer et d'observer les « pigeons », ces petits couples d'adolescents qui dragouillent et se noient dans les yeux de l'autre. L'ancienne ambassade américaine est aussi dans le quartier. Le bâtiment abrite maintenant un musée sur la révolution et est squatté par ses activistes. Les murs qui entourent le jardin de l'ambassade offrent aux visiteurs des fresques représentant l'ennemi américain, si l'on enlève le message politique, la réalisation artistique est plus que réussie.

Pendant tout l'après midi nous avons essayé de joindre l'ambassade d'Inde sans succès, puis sur place une employée nous a annoncé que nous devrions revenir le lendemain pour rencontrer le consul, qui veut nous interviewer avant de donner son accord.

La soirée fut plus cool, nous avons encore passé un peu de temps dans une Teahouse avec un des Français de l'hôtel, artiste et grand voyageur au demeurant.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 09:56

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Nous sommes maintenant dans le bus en direction de la capitale. Nous avons quitté la verdure, le calme et les monuments historiques pour rejoindre la ville nouvelle, ses embouteillages et sa pollution. Nous profitons de ce temps libre pour réfléchir un peu à ce que nous avons vécu ici. L'Iran est un des pays les plus décriés dans les médias occidentaux à tort ou à raison. Il est vrai que le gouvernement n'est pas forcement le meilleur que l'on puisse espérer, et les Iraniens sont les premiers à le dire. La répression est très forte, l'armée et la police obéissent au gouvernement et font respecter la Charia (la loi religieuse), et ainsi personne n'a le droit de parole et risque sa vie en cas de manifestation de son mécontentement. Comme l'un d'eux nous le disait, lors de la révolution le shah a quitté le pays car certains habitants ne voulaient plus de lui. Il ne souhaitait pas gouverner un pays où ses sujets ne voudraient pas de lui et souhaitait éviter que des accidents ne se produisent lors des révoltes. Aujourd'hui c'est différent, le gouvernement par la force oblige ses habitants à l'accepter et à l'aimer. Lors des précédentes élections, beaucoup de manifestants ont fini en prison, ont été battus et même assassinés.

Dorénavant les Iraniens, attendent que ça passe et souhaitent que les prochaines élections arrivent au plus vite. Normalement un président ne peut pas dépasser deux mandants en Iran.

Les femmes aussi sont mis sur le coté, leurs droits sont très limités, et elles dépendent énormément des hommes, que ça soit un père, un mari ou un frère.

Mais à coté de ça la jeunesse iranienne reste enthousiasme. L'alcool coule à flot dans les soirées privées, les voiles tombent et les mini jupes apparaissent. Les jeunes sont comme en Europe, ils souhaitent s'amuser, vivre, découvrir et aimeraient tant quitter leur pays. Ceci est peut être un des plus gros problème que pourrait avoir l'Iran, tous les cerveaux prennent la fuite, vers des pays qui les accueillent à bras ouvert (Canada, Australie et même États-Unis).

Depuis les 11 septembre le tourisme est à son plus bas, seuls quelques baroudeurs voyagent dans le pays, et les touristes aisés qui auparavant apportaient beaucoup de devises dans le pays ont disparu.

Nous pensons que l'image du pays véhiculée par les médias en occident ne concerne que très peu le pays. Cette image montre juste les erreurs du gouvernement et quelques extrémistes. A coté de cette image nous avons découvert un pays qui regorge de richesses naturelles et culturelles, de gens curieux de tout, accueillants, et le cœur sur la main. Plus de 90% de la population est contre les extrémistes qui font tant parler d'eux en dehors du pays, il serait très dommageable que ces 10% cachent à nos yeux le principal.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 09:55

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Le matin nous avons enfin eu l'occasion de visiter la mosquée de l'Imam. Le bâtiment est incroyable, la coupole est à une hauteur vertigineuse, et tout a été conservé parfaitement. Quelques Turbans présentaient leur activité et vendaient des disques dans une des cours qui longe la mosquée.

Après le déjeuner, Alexis s'en est allé pour une petite balade en solo dans le nord de la ville et plus particulièrement la Jameh Mosquée. Cette mosquée, la plus vieille d'Iran a été agrandie aux fils des millénaires, avec à chaque fois, l'influence du peuple ayant envahi la Perse antique, avec à tour de rôle, les Arabes, les Mongols... A la sortie, se tenait un marché aux « oiseaux » qui ressemble en fait beaucoup plus à un marché à volaille, ou l'on peut trouver poules, coqs, canards, pigeons... Un peu plus et Alexis revenait avec une poule :-) Une fois n'est pas coutume, le temps de redescendre à pied du Nord au Sud afin de rejoindre le point de rendez-vous, Alexis est arrivé avec 40 minutes de retard, rien que ca !!

Nous sommes ensuite allés visiter le quartier arménien. Après la visite de la cour d'une église nous avons encore fait une halte dans une Teahouse. Puis avons fini la journée en nous baladant le long de la rivière. Nous avons quitté notre amie avec qui nous avions passé de fabuleux moments et sommes rentrés. Ce soir il y avait finale de la Champion's Ligue, Alexis s'est endormi devant comme une merde.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 09:54

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Aujourd'hui nous avons pris le bus pour rejoindre Ispahan, pour ne pas que le choc soit trop important nous avons quand même voyagé avec un bus VIP de la compagnie Royal Sehar. Cela ne coûte rien en Iran donc autant se faire plaisir et ça valait le coup, à l'intérieur les sièges s'inclinaient à 160 degrés et étaient assez larges pour accueillir un homme de 150 kg.

Arrivés à Ispahan nous avons pris le premier bus qui partait en direction du centre ville en priant pour que celui-ci passe devant l'hôtel. Nous ne devons pas être dans les petits papiers du puissant car nous avons fini à perpète et avons du faire une longue marche pour arriver à destination.

L'hôtel que nous avait conseillé M. Mousavi était complet, nous nous sommes donc rabattu sur une auberge, l'hôtel Amir Kabir, plutôt cher pour la qualité du lieu. La chambre et les draps étaient sales et les sanitaires ne dépareillaient pas du reste.

Une petite ballade dans la ville nous permis de découvrir la place de l'Imam entourée de ses deux mosquées et du palais des shahs. Une petite teahouse était logée dans le bazar qui entoure la place, nous en avons profité pour nous détendre un peu en faisant des bulles et chose que nous n'avions pas vu depuis longtemps, Alexis s'est fait draguer. Cela avait surement un lien direct avec sa nouvelle tête, la drague quand à elle était très adolescente et s'est limitée à quelques sourires, des rires et un petit geste de la main quand elle est partie.

De retour dans le bazar, une petite voix nous a demandé si nous étions Français, en Français dans le texte. La jeune fille qui nous précédait était une étudiante et nous a demandé si elle pouvait nous accompagner pour parfaire son Français. Elle étudie la littérature française à l'université d'Ispahan, elle est aussi guide, et enfin peintre. Son rêve est de venir étudier aux Beaux Arts en France. Nous l'avons tout de suite ajouté à la Team et sommes partis déjeuner.

La soirée s'est finie au bord de la rivière Zsayandeh qui traverse la ville, et qui apporte un peu de fraicheur dans cette ville lovée au milieu du désert.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 09:54

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Nous avons rejoint notre amie sur la place de l'Imam et avons passé la journée à visiter les principaux sites culturels de la ville.

Tout d'abord le palais Ali Qapu, l'ancienne résidence d'Abbas I. Le palais est tout en hauteur et une immense terrasse permet d'apprécier la vue sur la place. Nous avons aussi pu tester un des ancêtres du téléphone, dans le hall, tourné vers un angle vous pouvez passer un message aux autres personnes qui sont positionnées aux autres angles. Les vibrations des sons courent le long des murs et passent par la coupole pour redescendre vers les auditeurs.

Ensuite, nous avons visité le palais aux quarante colonnes, 20 réellement mais avec le reflet sur l'eau de la piscine nous arrivons à un chiffre plus important.

Nous avons ensuite dégusté, au bord de la rivière, une des spécialité locale, du foie de mouton.

Étant vendredi la place a été interdite aux non musulmans une bonne moitié de l'après midi pour laisser les croyants à leurs prières. Nous avons tenté de visiter quelques mosquées sans succès, le vendredi après midi est comme un dimanche à Luxembourg, les rues sont vides et chacun est reclus chez lui. En fin d'après midi nous avons quand même réussi à visiter la mosquée personnelle d'Abbas Ier qui est reliée au palais par un souterrain qui passe sous la place.

Ispahan est une ville très religieuse, il n'était pas rare de croiser des Batman et des Turbans lors de nos visites ou dans la rue. La police religieuse, toute de vert vêtue (peut être en raison de la couleur de l'Islam) veille. Les femmes n'ont quand même pas beaucoup de droits dans ce pays comme a pu nous l'expliquer notre guide et c'est assez choquant pour nous occidentaux.

Épuisés par le soleil et la marche à pieds, nous sommes rentrés assez tôt et avons rejoint notre lit avec plaisir.

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 09:51

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A 8h du matin nous avons quitté l'hôtel avec un des employés qui s'est proposé pour nous accompagner aux douanes. A 15h nous sommes rentrés exténués pour déjeuner à l'hôtel, et savourer un délicieux ragout d'agneau avec une sauce aux grenades. Mais que s'est il passé entre ?

Premièrement nous nous sommes un peu perdus sur la route, le centre des douanes est en dehors de la ville et les routes qui y mènent forment un vrai labyrinthe.

Puis comme d'habitude dans ce genre d'endroit nous avons du nous déplacer de bureaux en bureaux, d'abord pour demander notre chemin, puis demander conseil au responsable car notre cas était un peu particulier, puis faire quelques allers-retours, puis peser la voiture, la garer dans la zone dédiée au milieu d'autres véhicules abandonnés ou en cours d'import, enfin récupérer le reçu et recevoir le tampon de sortie sur notre carnet de passage en douane. Ouf!

Il ne reste plus qu'à espérer que cela sera suffisant pour récupérer notre caution.

Après le repas et une petite sieste, nous sommes sortis avec un résident de l'hôtel Indien, qui est en Iran pour son business de riz. Il nous a fait découvrir des endroits très sympa, en particulier Darband, sur les hauteurs de la ville. Cet endroit est comme un petit village coincé entre les falaises, avec des cascades et torrents de partout. C'est très agréable de manger dans les nombreux restaurants qui ont élus domicile dans le coin, car l'eau de partout rafraichie l'air.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 11:29

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A notre retour de l'ambassade d'Inde, le gérant de l'hôtel a passé quelques coups de fils pour nous à des amis qui connaissent bien les douanes, il semblerait que cela ne va pas trop poser de problèmes de laisser la voiture. Nous devons y aller demain et normalement son frère va nous accompagner car personne ne parle Anglais dans l'administration.

Un peu soulagé, nous avons continué nos visites de la ville et nous sommes dirigés vers la palais de Golestan dans le sud de la ville à deux pas du bazar. Ce palais était la résidence des Shahs, et depuis leur disparition après la révolution est devenu un musée permettant d'apprécier leurs excès de grandeurs et les nombreux cadeaux que les visiteurs diplomatiques pouvaient offrir.

Le temps était plus que magnifique, à la sortie du bazar et de la visite de la mosquée de l'Imam Khomeini, nous avons pris la direction d'un parc. Au milieu de celui-ci se trouvait une Teahouse, et nous en avons profité pour nous relaxer. Que la vie est dure...

Ca en était de trop pour Alexis, qui petit à petit, se faisait à l'idée qu'il ne passerait pas par le Pakistan, pays des barbus. Lui, à la barbe imposante et noire, qui donne un tout autre aspect à son visage, plus long, plus gros et surtout bien plus velu, n'allait pas voir ses « frères de barbe ». Depuis notre entrée au Moyen-Orient, il cherchait partout ses « semblables » mais nous étions tout ce temps au royaume de la moustache. Il agrippa alors son rasoir électrique et commença à tailler sa barbe d'une manière plutôt farfelu. Il s'essaya plusieurs coupes de barbe, longues pattes jusqu'au niveau du coup, bouc imposant, barbichette... chacune entrecoupée d'une séance photos bien entendu :-) , pour enfin finir avec la moustache.

Le soir nous sommes allés manger une glace avec le gérant de l'hôtel et en avons profité pour gouter une des spécialité iranienne. Cela consiste en quelques boules de glace au safran, des morceaux de pistaches et du jus de carottes, très bon mais vers la fin un peu écœurant. Sur le chemin du retour nous avons vidé notre coffre de toutes les pièces « mécaniques » et les avons donné à notre ami gérant.

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